
Catherine Meur-Ferec travaille depuis une vingtaine d’année sur la vulnérabilité systémique des territoires côtiers aux risques d’érosion et de submersion. Son approche de géographe est fondée sur l’intégration des dimensions humaines et physiques de ces risques.
Le concept de vulnérabilité systémique qui fonde son travail comprend quatre composantes principales qui sont les aléas, les enjeux, la gestion et les représentations.
Ces quatre composantes sont interdépendantes et dynamiques. Elles s’inscrivent dans des échelles temporelles imbriquées :
- climat, tendances historiques et évènements tempétueux pour les aléas ;
- trajectoires de vulnérabilité pour les enjeux, les politiques publiques et leurs applications pour la gestion ;
- évolutions des représentations sociales et individuelles des espaces côtiers.
Elle a participé et porté plusieurs projets de recherche : PNEC, Miseeva, Cocorisco, Osirisc, Arico…